FOSTER THE PEOPLE

Si ce jeune groupe s’appelle Foster the People, ce n’est pas un hasard. À sa tête, le songwriter et multi instrumentiste Mark Foster. Originaire de Cleveland, il s’intéresse à la musique dès son plus jeune page, chantant avec enthousiasme au sein du Cleveland Orchestra Children’s Choir, apprenant le piano et la guitare avec assiduité. Après une maladie auto-immune qui l’immobilise quelques mois, il hésite à devenir aviateur au sein de l’US Air Force avant de partir s’installer à Los Angeles, en 2002, pour se consacrer à la musique.

S’ensuivent quelques années d’errements artistiques. Après plusieurs expériences décevantes dans différentes formations de rock, Foster s’imagine être condamné au solo. En attendant, il s’amuse avec un de ses meilleurs amis, Zach « Reazon » Heiligman, dans un projet hip-hop, tout en écrivant ses propres titres, entre pop et rock – les deux passions du jeune américain. Or, la richesse instrumentale de ses chansons l’oblige à faire appel à d’autres musiciens. Quitte à repartir dans l’aventure collective d’un groupe, Foster décide de s’entourer exclusivement d’amis. Le claviériste et bassiste Cubbie Fink ainsi que le batteur Mark Pontius (qui abandonne son groupe de rock Malbec pour Foster the People) le rejoignent donc à l’automne 2009.

Une fois son trio formé, Foster n’a qu’une idée en tête : faire connaître sa musique, et le plus rapidement possible. Désormais qu’il a trouvé son groupe idéal, il n’y a plus de temps à perdre. Pour ce, il faut faire des concerts. Mais à trois musiciens, et vu l’exigence instrumentale des compositions de Foster, c’est peut-être encore un peu juste… Qu’à cela ne tienne, il recrute les multi instrumentistes Sean Cimino et Isom Innis pour les accompagner sur scène – sans oublier son fidèle Zach « Reazon » Heiligman. Après quelques semaines à tester leur pop rock à la fois alternative et hyper dansante sur scène, Foster the People se fait repérer par le label Star Time International, filiale de Columbia, qui les signe à la fin du printemps 2010.

Foster the People tourne dans toute l’Amérique, et se fait remarquer lors des festivals Coachella et South by Southwest lors du printemps 2011. Du jour au lendemain, la scène pop internationale s’intéresse de près à la musique vitaminée de ce jeune trip masculin. En janvier 2011, le trio publie un maxi homonyme, fort du tube en puissance « Pumped Up Kicks », qui se classe numéro 1 au Billboard catégorie rock alternatif, et à la soixante-treizième place du Billboard Hot 100. Le premier album de Foster the People, Torches, paraît en juin 2011. Le très demandé Paul Epworth (The Rapture, Adele, Bloc Party, Kate Nash) se charge de la production.

Ce succès initial permet à Foster the People de tourner intensivement durant les années qui suivent. Le groupe est finalement de retour en 2014 pour Supermodel que Mark Foster veut conceptuel.

FOSTER THE PEOPLE
Mardi 11 juillet 2017